Salon de l'agriculture : Les terroirs prennent leurs marques

Publié le par Claude

Saucisse-au-chou.JPG Le Salon de l’agriculture qui s’est achevé hier soir Porte de Versailles, à Paris, a mis en lumière l’irrésistible ascension des produits régionaux.

 

« Bravo l’Auvergne », « Fabriqué en Aveyron », « Sud de France », « Produit en Bretagne »… La multiplication des marques régionales et le dernier Salon de l’agriculture qui vient de fermer ses portes à Paris en témoignent. Les Français sont de plus en plus friands de produits du terroir, perçus comme un gage de qualité et de savoir-faire. Une tendance qui semble profiter à bon nombre d’agriculteurs et tend à dynamiser fortement les économies locales. A l’image de l’Aveyron, qui a profité du Salon pour présenter son logo. « Toutes les régions, confirme Serge Gay, directeur de la centrale d’achats du groupe Auchan, développent leur marque avec d’excellents résultats. » « Cela permet de redonner confiance à nos filières, de garantir une qualité du produit fini, mais aussi d’améliorer l’image d’un département et d’obtenir des retombées touristiques », renchérit Jean-Claude Luche, le président du conseil général de l’Aveyron. 

Tendance de fond

Selon une étude du cabinet Xerfi, les exigences de traçabilité des consommateurs, l’envie de consommer local et un regain de patriotisme économique concourent à provoquer l’expansion, d’autant plus spectaculaire qu’elle se révèle constante, du marché des produits alimentaires régionaux. « C’est une tendance de fond qui ne cesse d’augmenter, même si le critère prix reste le plus important pour les Français », observe Isabelle Senand, directrice de l’étude réalisée par Xerfi et présentée au Salon de l’agriculture. « Le consommateur est en mal d’authenticité, souligne-elle, la tendance du « retour aux racines » est forte, comme le montre le développement des Amap, ces associations qui facilitent l’achat direct au producteur, même si elles restent marginales avec un chiffre d’affaires de moins de 100 millions d’euros pour environ 200.000 consommateurs ».

Commerce équitable aussi

De son côté, Alter Eco, le spécialiste du commerce équitable, investit lui aussi dans le terroir français. Habituellement tourné vers les pays du sud, il a engagé un partenariat avec une coopérative agricole biologique de Poitou-Charentes, et garantit une rémunération minimale aux producteurs. La traçabilité des produits, qui vont être commercialisés à partir de demain, va jusqu’aux photos des producteurs et à leur biographie sur l’étiquette. Le prix payé par Alter Eco pour la tonne de lentilles, haricots blancs ou de blé figurera également.

Source : France Soir du 28/02/11

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D
Un évènement qui m'a beaucoup marqué surtout sur les variétés des produits terroirs
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